Attention: à partir du mois de mai 2009, montotem ne sera plus hébergé chez free et le lien qui vous a conduit ici (montotem.free.fr) deviendra obsolète et inserviable!
Il est déjà aujourd'hui doublé par celui qui le remplacera alors et que vous pouvez adopter dès maintenant : http://peche-mouche-seche.com
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PREAMBULE
L’action d’un bas de ligne d’un poids donné pour un diamètre donné du premier brin et de la pointe dépend essentiellement de sa conicité !
On peut jouer sur sa conicité par sa longueur totale, ainsi que par le nombre, la longueur et le diamètre des brins successif !
On peut ainsi concevoir
1/ Un bas de ligne très conique car court , fait de peu de brins d’une longueur et d’un diamètre rapidement dégressifs, il sera dit puissant et rapide, voire brutal
2/ Un bas de ligne peu conique beaucoup plus long et fait de plus nombreux brins de longueurs et diamètres moins rapidement dégressifs, moins puissant et donc plus lent et doux……
* avec toutes les possibilités de bas de ligne tous dits « dégressifs », entre ces deux extrêmes
3/ Des bas de ligne longs encore moins coniques car si les diamètres des brins successifs restent encore dégressifs, leurs longueurs par contre augmentent et ,de par leur conicité « inversée », atténuent la conicité finale « résultante » : appelés un peu improprement, « progressifs »….ils sont très lents et très doux.. !
Si de plus on agit sur le poids, et les diamètres du premier et dernier brin (pointe)..les possibilités sont infinies….
La connaissance de ces principes très simple suffit pour être capable de ralentir et adoucir un bas de ligne trop brutal ou au contraire accélérer un bas de ligne trop « mou »en modifiant dans le bon sens ses caractéristiques mais pour qui veut aller plus loin dans la compréhension……..il y a bien d’autres choses à aborder !!
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(il se reconnaîtra) disait : "je vous donne ma formule secrète...: j'ouvre la poche du gilet, je prends la bobine du diamètre désiré, je sors un bout de nylon d'une longueur que mon pifomètre juge satisfaisante, je fais le noeud et voilà.! Marche très bien!"
Mais depuis cette époque d'obscurantisme, l'homme primitif a évolué pour devenir" Homo Sapiens" , c'est quand même "autchose" car "Sapiens" en Latin, ça veut dire "ça pense" en Français, et, en matière de bas de ligne, ça aide à savoir "pourquoi", et "comment"..... même si on en cause, pour commencer, "cool", sans "compter" (les chiffres, au bord de l'eau pffffff ), du moins pour débuter... alors si, comme çà,....ça vous tente... ...c'est là dessous:
NB: Vous ne serez pas sans remarquer que nous passerons délibérément sous silence le bas de ligne ruineux de "Homo Cresus" qui se contente d'acquérir chez son détaillant du coin un bas de ligne dit "queue de rat"qui est un monobrin conique régulier car étiré, voire un bas de ligne tissé(qui ramasse toutes les cochonneries de la surface) ou tressé (l'idéal pour faire des "sacs de noeuds").....qui présentent certes tous des avantages divers et variés( bon pouvoir "amortisseur" des deux derniers) mais font plus appel aux finances(et la je n'ai rien à vous donner!!) qu'au ......génie créatif et manuel (et la j'ai tant à donner!!)
La plupart des pêcheurs montent empiriquement des bas de ligne dégressifs (sur le modèle du bas de ligne monobrin queue de rat du commerce au profil parfaitement et régulièrement conique), par assemblage de brins successifs de calibre (donc de poids et de raideur*) et de longueur décroissants, ce qui leur confère une conicité propre à assurer au mieux le passage de l’énergie transmise d’un brin à l’autre jusqu’à la pointe suffisamment longue et fine pour rendre léger un posé néanmoins précis!
( *La raideur d’un brin est x 1000 quand son poids est x10( =100 pour 18/100, 40.000 pour 80/100 c’est dire qu’ elle est à prendre en compte surtout dans les gros diamètres, et qu’elle sera négligée dans les BDL dont il est question ici)
les concurrents de concours de lancer jugés sur la précision et la légèreté du posé utilisent pratiquement tous un bas de ligne court de l’ordre de 2 m 60 constitué de 6 à 10 brins reliés par des nœuds avec une pointe de 60 cm : c’est la longueur d’une canne standard de 8 pieds et demi ce qui facilite grandement l’emploi notamment pour le débutant.
Les bas de ligne longs, ou très longs jusqu’à plus de 5 mètres ne se justifient que dans de larges rivières dont les courants multiples entraînent un draguage inévitable en pêche amont ce qui impose la pêche aval.
dépend du diamètre et de la longueur respectifs des brins constituant le bas de ligne. Le poids est l’élément principal, qui combiné à la conicité, détermine la puissance du bas de ligne, c’est également un élément de la précision car un bas de ligne trop léger et volage peut être incontrôlable.
*du diamètre des brins successifs, c’est évident
*et de celle de leur longueur
Soit deux bas de ligne de même longueur de 3 mètres et de même poids
-trois brins de 1 mètre (longueur non dégressive) : leurs diamètres calculés seront de 25, 20 et 12 avec une dégressivité, (= conicité), de 5 et 8
-trois brins de 2 mètres, 0,9 – 0,1(longueur très dégressive) : leurs diamètres calculés seront alors de 22, 12 et 4 avec une dégressivité,( = conicité), plus importante de 10 et 8
la conicité du Bas de ligne est bien proportionnelle à la dégressivité de la longueur des brins
Cette double dégressivité en entraîne une troisième, la dégressivité du poids des brins successifs
représente la force de pénétration dans l’air du bas de ligne en fonction du poids et également de la conicité, elle est de plus facteur de précision.
C’est la faculté du bas de ligne à se dérouler rapidement pour s’étendre harmonieusement et se poser avec précision. Elle est très directement sous la dépendance de la conicité :
* En effet, l’énergie cinétique résiduelle transmise par un brin doit être supérieure à l’inertie du brin suivant qui sera d’autant plus faible qu’il est plus fin, donc moins raide, plus court et plus léger car « pour une même quantité d'énergie, la vitesse augmente quand la masse diminue »
*C’est le conjonction de tous ces facteurs qui entretient la continuité du mouvement de la pointe de la canne à la mouche et pour que le mouvement diminue de vitesse progressivement sans a coups, la diminution d’énergie doit donc être elle même régulière et progressive sans à-coups, donc sans rencontrer l’inertie excessive :
dont l’inertie serait supérieure à l’énergie résiduelle transmise par le brin précédent plus fin, auquel cas il ne pourrait se déployer complètement et le mouvement s’arrêterait, le reste du bas de ligne s’affaisserait suite à l’ inversion de la conicité.
qui absorberait, tout comme un brin très long, plus d’énergie que si leur longueur était dégressive, ce qui ralentirait beaucoup le mouvement par une importante réduction de la conicité..... ce qui est recherché parfois par les adeptes des
bas de ligne dits "progressifs"
dont les brins augmentent de longueur tout en diminuant de diamètre, mais très généralement ces brins n'ont de progressif que leur longueur car leur poids, malgré cela, diminue quand même!
:
dont la longueur délibérément importante, mais sans excès, doit offrir l’ inertie nécessaire et suffisante pour absorber en se déployant toute l’énergie résiduelle, sans plus, ce qui va donc ralentir le mouvement jusqu’à arrêter la mouche qui va alors se poser naturellement : c’est l’idéal.
elle est conditionnée par la puissance et la rapidité elles mêmes soumises au poids et à la conicité ;Un bas de ligne qui manque de puissance manque de précision si la pointe ne se déploie pas « jusqu’au bout », abandonnant trop tôt la mouche au gré du vent… plus un bas de ligne est puissant et rapide plus il est précis mais …s’il est trop puissant, l’énergie résiduelle excessive le transforme en « matraque » même dans des mains expertes par manque de délicatesse.
définit le bon posé et c’est donc finalement la caractéristique la plus intéressante du bas de ligne dont dépend en priorité la prise du poisson vite effarouché par la brutalité d’un bas de ligne trop rapide. Elle peut être améliorée par l’augmentation de longueur justement calculée de la pointe, obligatoirement fine, qui doit faire au moins 50 cm pour absorber au maximum le reliquat d’énergie cinétique du brin qui la précède.
C’est tout le problème du compromis permanent à réaliser puisque le bas de ligne idéal puissant et rapide pour être précis mais également lent pour assurer la légèreté du posé n’existe évidemment pas : à chacun de trouver sa vérité sans compromettre.
du bas de ligne qui est la caractéristique fondamentale permettant l'impulsion d'une énergie minimum par un geste "léger" qui suffira à son déploiement harmonieux, mais également la plus difficile à respecter de façon empirique.
Il dépend de la régularité de la variation du poids du bas de ligne en fonction de sa longueur que seul le calcul mathématique permet de définir avec précision, et faute de laquelle il faudrait, pour le déployer, recourir à un geste plus énergique, sinon brutal, fatiguant pour le pêcheur et son matériel!
Plus le bas de ligne sera lourd et conique, plus il sera puissant, rapide, précis
au détriment de la délicatesse qui, elle, demandera un allègement du poids et
de la conicité avec un allongement de la pointe fine, sans exagération pour
ne pas compromettre la précision.
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Seul un bas de ligne calculé mathématiquement voit son poids et sa raideur (plus un brin est fin plus il est souple) décroître de façon constante de la soie à la pointe, constance qui est le seul gage de l’équilibre indispensable qui assurera un lancer « coulé » et un poser « léger »
Qu'il me soit tout d'abord permis de signaler que tout ce qui va suivre découle de l'utilisation que j'avais faite il y a de nombreuses années d'un article que j'avais ensuite perdu et dont j'avais oublié l'origine et l'auteur...ce qui me désolait..jusqu'à ce que je reçoive dernièrement un message d'un lecteur qui me permet enfin de "rendre à César ce qui appartient à César", j'ai nommé JL Pelletier qui était donc l'auteur de cet article à mon sens irremplaçable et que j'espère ne pas avoir dénaturé ni trahi!!
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"J'ai retrouvé sur ton site tous les calculs des bas de ligne mathématiques de J-L PELLETIER,vieux souvenirs de jeunesse.
J'ai eu le plaisir d'assister à quelques uns de ses cours sur la dynamique des
corps et des fluides. Et surtout, je n'ai pas manqué ceux où il prenait la pêche
à la mouche comme exemple d'application. Je me souviendrai toujours de ses paroles
"dans l'air, c'est de la cinétique, dans l'eau , c'est de l'hydraulique".
Beaucoup de personnes ignoraient, qu'en plus d'être ce Grand Bonhomme, excellent pêcheur en sèche et en noyées, défenseur en son temps de l'écologie et des rivières, il était d'abord et avant tout INGÉNIEUR et PROFESSEUR à l'École Nationale Supérieure des Arts et Métiers. et je l’ai rencontré à plusieurs reprises.
Un jour, en apprenant que je suivais mes cours de Construction au CNAM, il m'a raconté très gentiment
qu'il avait établi une méthode pour constituer "des bas de ligne mathématiques" , il a sorti ses premiers tableaux de calculs et d'abaques dessinés sur papier millimétré (Plus tard, il a simplifié son travail sous forme des "tableaux de raideurs" pour que ce soit accessible à tout un chacun)
.
Il m'a indiqué de même, qu'il avait l'intention d'expliquer les différentes actions exercées sur la canne à mouche, suivies des réactions de la soie et du bas de ligne lors des faux lancer, du shoot jusqu'au posé final ; Cela en application de quelques un de ses cours sur la mécanique des corps(je te précise, ce n'est pas du tout mon domaine) cinétique et hydraulique.
Il m'a donc invité dans sa classe, mais je n'ai pu assister, tout timide, qu'à un seul de ces cours; il m'y a donné gentiment et confiant, une copie de son travail. Ces précieux documents que j'ai perdus ou égarés, il y a une dizaine d'année.
Je sais que parallèlement il souhaitait en faire la publication dans une revue de pêche.
J'en garde encore un souvenir ému . En tant que prof, il était si simple, si patient, si précis et si clair que tu comprenais facilement sans être spécialiste. Cela m'a fait faire d'ailleurs de très rapides progrès par la suite.
Voilà Jean-Paul un peu de mes souvenirs et je me rends compte d'un coup, N d D.. que ça doit faire trente ans!"
FRANCIS
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Le bas de ligne "queue de rat" du commerce est le seul vraiment régulièrement conique (vert) car usiné ainsi et son calibre diminue très progressivement, sans transition: c’est l’idéal, sauf au niveau du prix et il n’est modifiable que par ses extrémités
Le bas de ligne "à nœuds" (bleu et rouge) que l’on se propose de fabriquer (et que l’on trouve également dans le commerce) présente une conicité en « escalier » par succession de segments bien distinct de diamètre et de longueur décroissants.
Queue de rat ou à nœuds, un bas de ligne qui va de 40 à 14 sera d’autant plus conique donc « rapide » (la mouche, arrivera d’autant plus vite dans l’eau) qu’il est court,....pour la même impulsion de lancer, dont on ne maîtrise pas parfaitement l’énergie transmise à l’extrémité de la soie !
Mais avec le bas de ligne à nœuds, on peut, contrairement à la queue de rat,(forcément dégressif) faire, entre le 40 du premier brin et le 14 de la pointe, « tout ce qu’on veut », alors il faut en profiter, mais si l’on peut, en fonction du résultat recherché, décider du nombre de brins et de leurs longueurs respectives (décroissantes dans les dégressifs, croissantes pour les progressifs)
pour que la perte d’énergie et de vitesse soit la plus « régulière possible »
et « complète » pour que la mouche en fin de course,( ni trop tôt,
ni trop tard) s’arrête « en douceur » et tombe alors sur l’eau
comme une feuille morte :le poser a la précision et la légèreté souhaitées
alors que…. si la pointe est trop courte, la mouche « matraque » l’eau,.... trop longue , la précision ne sera plus au rendez-vous !!
donne une variation constante du poids en milligrammes du bas de ligne en fonction du carré de sa longueur en mètres , le coefficient X variable permet tous les choix de poids du bas de ligne pour une longueur donnée.(3m dans tous les exemples qui suivent) , c'est donc un "coefficient de puissance"(laquelle dépend aussi de la conicité)
On choisit en premier le diamètre et la longueur de la pointe dont le poids va imposer le coefficient X qui multiplié par le carré de la longueur que l’on choisit ensuite déterminera le poids total du bas de ligne dont on pourra en jouant sur la conicité par le nombre , la longueur et le diamètre des différents brins modifier la puissance et la rapidité sans modifier son poids et en préservant son équilibre, gage de précision et de délicatesse
un simple coup d’œil (sur les courbes B et les tableaux A et C) va permettre de définir d’avance le diamètre des extrémités du bas de ligne, pointe et premier brin après la soie.
si l’on s’en tient à une longueur de 60 centimètres nécessaire et suffisante pour un posé correct, et à un diamètre de 14/100, on constate sur le tableau C que cette pointe pèsera 9,4mg et sur les courbes B, que ce n’est que jusqu’au coefficient de 25 que le poids de ces 60 centimètres reste = ou inférieur à 10mg, ! !Il faudra donc bien se tenir en deçà du coefficient 25 pour que l’équilibre du bas de ligne se satisfasse d’une pointe égale (ou inférieure) à 14 centièmes, car au dessus de 25, l’équilibre du bas de ligne nécessitera une pointe progressivement plus épaisse !! (Mais nous reviendrons sur cette contrainte en fait « relative ».)
sur ce bas de ligne de 3 mètres, imaginons un premier brin de 0,80 mètre (celui qui fait suite à la soie) ; ce premier brin, qui devra avoir un « calibre » adapté à la pointe de la soie, notamment en raison de la « raideur » du nylon, bien supérieure à celle de la pointe de la soie malgré la différence de diamètre (ce qui pour certains demanderait un calibre bien inférieur aux 40, 45, voire 50% préconisés classiquement par la plupart) représentera en fait les derniers 80 cm entre 2,20 et 3 mètres de ce bas de ligne mesuré à partir de la pointe. Si le coefficient de X est de 25, on constate sur la courbe B correspondante que ce brin fait passer le poids du bas de ligne de 121 mg pour 2,20 m à 225 mg pour 3 mètres et qu’il pèsera donc 104 mg.
Si l’on se reporte au tableau C, on constatera qu’un brin de 80 cm qui pèse 100 mg (chiffre du tableau le plus proche de 104) correspond à une diamètre de 40 centième qui sera donc le diamètre imposé mathématiquement à ce premier brin dont le poids réel est le plus proche du chiffre théorique calculé.
3 m x 3 m x 25 = 225 mg
de ce bas de ligne A – G de 225 mg pour 3 mètres en 6 brins de la longueur choisie, le premier faisant suite à la soie, le 6ème représentant la pointe.
D – G = 1,2m x 1,2m x 25 =……………… 36 mg,
C – G = 1,6 x 1,6 x 25 =…………………….64 mg,
B – G = 2,20 x 2,20 x 25 =………………...121 mg, et enfin
A – G, le bas de ligne complet =3 x 3 x 25 = 225 mg.
Pour le brin N°…. 5, E – F, le poids est de E – G moins F – G = 11,25 mg pour… 30 cm
........................... 4, D – E, ..................... D – G moins E – G = 15,75 mg pour....30 cm
.......................... 3, C – D,...................... C – G moins D – G = 28 mg pour……40 cm
............................ 2, B – C,...................... B – G moins C – G = 57 mg pour .......60 cm
.............................1, A – B,...................... A – G moins B – G = 104 mg pour....... 80 cm
avec la longueur et le poids de chaque brin pour obtenir les diamètres correspondants soit selon le schéma D
1..............................................2.................................3.................4..............5..............6
pointe……
L=80 cm................. 60 cm....... 40 cm..........30 cm... 30 cm......60 cm …
D= 40/100...............................35/100.....................30/100............24…........22…........14..........
Si l’on veut rendre ce même bas de ligne plus puissant et plus rapide sans changer sa formule, il faudra augmenter sa conicité en abaissant le nombre de brins de 6 à 4 par exemple, et en augmentant leur dégressivité de longueur par exemple comme sur le schéma E avec un brin N°1 de 1,20 m, N°2 de 80 cm, N°3 de 40 cm et N°4 toujours de 60 cm pour la pointe.
En suivant la même procédure que précédemment, on obtiendra selon le schéma E
1........................................................................2……………………….. 3.......................4 pointe..................
L=120 cm........................................................80 cm..... ……………....40 cm................. 60 cm.....................
D= 40/100.......................................................30/100............................22/100..................14/100 .....................
Si l’on compare ces bas de ligne de 3m à nœuds de poids (225mg), de longueur et de diamètres extrèmes identiques (40-14), mais d’action différente en raison de leur montage, à un bas de ligne queue de rat du commerce, cône parfait de 40 à 14 centièmes également et de même longueur , on constate que ce dernier est légèrement moins lourd et a les épaules « moins larges » que les précédents qui le débordent de part et d’autre !
LONGUEUR 3m
A nœuds : Poids : 225mg Superposition
Puissant et rapide Plus lent
Si l’on veut par contre, pour cette même longueur de 3m par exemple, faire un bas de ligne plus lourd, ou plus léger il faudra alors jouer sur le coefficient X comme visualisé sur les exemples suivants qui vont, pour illustration, délibérément jusqu’aux extrêmes :
X |
1,20m |
0,80m |
0,40m |
0,60m |
5 = 45mg |
18% |
12% |
10% |
8% |
15 = 135mg |
30% |
24% |
18% |
10% |
25 = 225mg |
40 % |
30 % |
22 % |
14 % |
35 = 315mg |
45 % |
35 % |
26 % |
16 % |
50 = 450mg |
55 % |
40 % |
30 % |
20 % |
Or on constate que le diamètre de la pointe varie parallèlement à la variation du poids du bas de ligne, ce qui, pour le montage de bas de ligne délibérément lourds, pourrait représenter le handicap d’une pointe trop épaisse, mais pour citer JL Pelletier :
« Le brin terminal, quand il possède un diamètre inférieur à 20/100e, ne joue plus qu'un rôle insignifiant : sa masse (poids) au mètre étant très faible et sa raideur presque nulle. On peut augmenter ou raccourcir ce dernier brin, en fonction du vent et de la qualité du poser que l'on désire; on peut même ajouter une pointe encore plus fine……»
En principe, l'idéal veut que la totalité de l'énergie E appliquée au premier brin du bas de ligne soit consommée par les différents brins successifs jusqu'à être nulle au niveau de la mouche: E - (e1+e2+e3+e4..5..6..+etc..) = 0. Si on allonge la pointe, il faudra simplement fouetter un peu plus énergiquement pour apporter l' énergie supplémentaire nécessaire au déroulement de cette longueur surajoutée, mais le développement du BDL restera harmonieux, seule la précision pourra être pénalisée!
Et pour le premier brin???Y a t-il des impératifs sur son diamètre et sa raideur?? Intéressant comme question ,non??Alors , elle a été posée cette question, par votre serviteur ,et pour en savoir un peu plus, venez voir par ici
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Enfin, maintenant que vous avez vérifié que vos neurones fonctionnent puisque vous êtes parvenus jusqu'ici, il me reste à vous démontrer que vous pourriez vous en passer grâce au tableau Excell ci dessous qui, va vous permettre, une fois rentrés les paramètres du bas de ligne que vous désirez monter, dégressif ou progressif......... , de faire apparaître d'un seul "clic"
sa formule détaillée brin après brin
.............................. poids, longueur, diamètre et conicité en L 13, et par l'index "Graphiques", les courbes correspondantes!
Retenez avant de l'ouvrir la succession de ces chiffres: 55-30-350-6-20 qui vous donnera la formule d'un bas de ligne en 6 brins de conicité 37 traduisant une puissance assez élevée pour:
120cm de 40% - 80 de 30% - 60 de 24% - 40 de 20% - 30 de 16% et........ 20cm de 14% pour la pointe que vous remplacerez sans problème par 1m ou 1m20 de 14% ou 12%...pour obtenir alors un BDL de 4,30m ou 4m50 parfaitement équilibré!
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Après avoir réalisé , à titre d’exercice, quelques fois le calcul , vous aurez bien compris son « comment et son pourquoi » , et serez autorisé alors à recourir au tableau pour élaborer au calme en hiver vos bas de lignes pour l'ouverture mais vous saurez au besoin en action de pêche, "oublier" tous les détails …pour ne vous souvenir que du grand principe général de la conicité, (peu importe si cet aveu déclenche le "rictus" de triomphe du protagoniste de la première ligne dont je viens, quand même, d'ajuster au mieux, le.....pifomètre!) qui, au bord de l'eau, vous permettra simplement de monter avec bon sens un bas de ligne « bien foutu » , sans hésiter à prendre des libertés pour « adapter » éventuellement la pointe fine…, taillable et corvéable à merci, si l’on en croit JL Pelletier, aux conditions du moment …………
……et sans porter vraiment préjudice à son « équilibre ».Que demander de
plus ???
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..............…..FOI DE.............MISTERHYDE